Transition écologique, savoirs et innovation

Les recherches menées dans cet axe C visent à appréhender les interactions Homme-Environnement, en allant de l’intégration des savoirs (experts, profanes) jusqu’à l’opérationnalité des méthodes (cartographie, simulation, outils d’évaluation) scientifiques mises en œuvre.

Présentation

L’individu est tantôt sujet aux aléas de l’environnement, tantôt acteur d’une appropriation des connaissances sur l’espace, les deux approches étant possibles à partir du moment où celui-ci est étudié dans son environnement géographique. Dès lors, cet axe s’appuie sur la prise en compte du continuum « individu-système » et les travaux s’appuient sur la modélisation et sur l’analyse des interactions socio-spatiale(s), dans un continuum d’échelles, pour apporter des éléments de réponse pertinents et appropriés par les acteurs de la société. Cet axe C se focalise entre autres sur l’appréhension de la perception des phénomènes spatiaux par les individus (dont les acteurs inscrits dans l’espace), et sur la formalisation des processus d’appropriation des connaissances, notamment scientifiques, sur l’espace. Fortement ouvert sur l’interdisciplinarité, car centré sur l’interface Homme-Nature, cet axe C propose diverses formes de valorisation originales, tels que des guides de bonnes pratiques sur le transfert des connaissances complexes, des outils d’alerte ou d’aide à la décision en situation de risque naturel ou épidémiologique. Certains de ces outils se déploieront sur le réseau internet ou s’appuieront sur les réseaux sociaux et les données massives et libres. Un effort tout particulier de valorisation sera réalisé en direction des acteurs opérationnels, à la fois à travers la participation de certains membres de l’axe à des salons professionnels, via la médiation des projets territoriaux (aide au cheminement à travers l’information et les méthodes) ou la mise en place de formations de haut niveau à destination des professionnels (exemple : écoles thématiques). Différents indicateurs permettront de mesurer l’implication des membres de l’axe par la participation à des colloques (dont communications collectives) et par la réalisation concrète d’actions menées : nombre de guides ou d’outils d’aide à la décision produits, nombre de méthodes et d’outils mis en œuvre par les acteurs opérationnels, nombre de séminaires, de colloques, de réunions de sites. À ces éléments s’ajoute le nombre de partenariats scientifiques et opérationnels, de publications dans des revues avec comité de lecture et de rang A et de réussites des projets (population effective concernée par les méthodes mises en place, projets scientifiques obtenus ou déposés). Les comités de suivi de thèse viseront à intégrer des membres des différents sites de l’UMR. La présence dans l’axe de personnels ayant des compétences en informatique, en communication (traitement de données issues de réseaux sociaux, par exemple) et en traitement d’enquêtes et d’entretiens (analyse de données quantitative et qualitative) est un atout supplémentaire pour l’axe, vue sa relation forte avec le monde professionnel. En synergie avec ERE, des séminaires (comparaison d’approches, mise en commun de données collectées) et des formations spécifiques (sur une méthode ou un indicateur) sont envisagés.

Coordinateurs

J. Douvinet et K. Ensellem

Contributeurs

Permanents : Adnès C., Bley D., Andrieu J., Bohn‐Bertolo R., Carrega P., Chapuis M., Christofle S., Cicille P., Douvinet J., Dubus N., Emsellem K., Fox D., Josselin D., Laperrière V., Martin N., Merad M., Schleyer‐ Lindenmann A., Tricot A., Perez S., Voiron‐Canicio C.

Non permanents : Ayral P.A., Ben Hassine J., Briche É., Dervieux A., Douart P., Ferry M., Jacob F., Gisclard B., Kouadio S., Le Tyrant M., Lopez A., Loubier J.‐C., Mbetoumou M., Mor I., Poitou I., Sandoz A., Sauvagnargues S., Souliès D., Vernazza‐Licht Nicole, Vignal M., Weiss K.

Flux Axe C. Transition écologique, savoirs et innovation – Carnet de recherche de l'UMR ESPACE

Retour en haut